Citoyens, quel est ton nom ? Tanton !
L'oeuvre de la révolution française, citoyens, quand tout ira très bien, tiens, en 1973,
quand tout ira très bien, quand le peuple devenu sage aura bâti son paysage et fait de la France un jardin.
L'oeuvre de la révolution française, dans les années 73, débordera nos religions.
Citoyens, quel est ton nom ? Tanton !
Ne sombrez pas dans le délire, citoyens, les révolutions engendrent l'empire.
Tiens, à trop purifier la nation, vous mettrez ma révolution.
Entre les mains d'un militaire qui fera sauter sa proclaire, les remparts pour vos illusions.
Il s'appropriera nos victoires et identifiera son nom à ceux brisés par vos débois.
Citoyens, quel est ton nom ? Tanton !
Les pauvres ont besoin de l'église, c'est un peu là qu'ils sont humains.
Brûler leur dieu est la bêtise, comme déjà, comme il est romain.
Ils ont toujours, dans leur malheur, la certitude d'un sauveur.
Laissez-les croire à leur vision.
Chasser de nous ce robespierre, rongé de haine et de colère,
c'est un puissant fou d'ambition, c'est un puissant fou d'ambition.
Citoyens, quel est ton nom ? T'as déjà *** Tanton.
Ne cédez pas à la terreur.
Citoyens, laissez vivre les innocents.
Tiens, n'apprevez pas les dictateurs qui demain boiront votre sang.
Président, laisse-moi parler.
Toi aussi, je veux te sauver.
Tu te prépares un avenir où les chiens de la convention,
à leur tour seront les martyrs d'une contre-révolution.
Tanton !
Je n'ai jamais eu peur de rien, citoyen,
mais je n'ai pas peur de ces chiens, viens,
qui s'acharnent à mordre l'anneau qui leur a montré le chemin.
Ils ont peur, ils aboient de loin, tu te caches, Maximilien.
Quant à toi, tribunal pourri, tu m'assassines la patrie.
C'est pour l'honneur de tout un peuple que Tanton te crache à la gueule.
Citoyen, quel est ton nom ?
Tanton ! Tanton ! Tanton !
Je n'ai pas eu d'autre ambition que le bonheur de la nation
et pas d'autre cupi***é que de paix et de liberté.
Louis Capet m'aurait-il payé pour l'avoir fait guillotiner
et Mirabeau est dû mourir.
La vraie révolution française, malgré les fous du comité,
c'est ma révolution française et c'est moi qui l'ai inventée.
Citoyen, quel est ton nom ?
Tanton, tu es saoul ou quoi ?
C'est votre père que l'on tue, citoyen, on a peur de la vérité.
Tiens, l'incorruptible et corrompu, c'est de lui qu'il faut vous laver.
Mais l'histoire le jugera et c'est mon nom qui restera
dans les écoles de demain.
Au seul mot de révolution, les enfants lèveront leurs mains.
La révolution, c'est Tanton.
Accusé de tiédeur par Robespierre, il est guillotiné en 1794.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org