Tes grains de beauté dans le dos, je les ai comptés un par un
Comme les points dans ces jeux idiots, qu'on relie pour faire un dessin
Et pour ta peau de léopard, moi j'aurais marché sur les mains
Que reste-t-il de nos grands soirs, quand s'en vient le petit matin
Rappelle-toi que l'on riait, nous étions ivres un jour sur deux
Tu dansais, moi je titubais, et nous en prenions jusqu'aux yeux
Mais quand c'est fini c'est trop boire, quand c'est rendre tous trop pleins
Que reste-t-il de nos grands soirs, quand s'en vient le petit matin
Et toute la nuit sur cette place, s'embrasser au cœur de la foule
Ta mèche que la brise agace, comme une petite vague qui roule
Était-ce le vent de l'histoire, la promesse des beaux lendemains
Que reste-t-il de nos grands soirs, quand s'en vient le petit matin
Quand s'en vient le petit matin
Tes grains de beauté dans le dos, c'est à peine si je m'en souviens
C'est comme les fleurs, comme les photos, c'est comme les vieux horaires de train
C'est comme ranger dans un tiroir, sa fane, sa journée, sa déteinte
Que reste-t-il de nos grands soirs, quand s'en vient le petit matin
Quand s'en vient le petit matin
Quand s'en vient le petit matin
Quand s'en vient le petit matin