Cette année-là, c'était la guerre
Dans la gare du Caire en pleurant
Comme mon père embrasse à ma mère
Je n'étais encore qu'un enfant
Et Najoul, on ne comprend pas
Elle en chantait cette année-là
Elle en chantait cette année-là
Il y a toujours une chanson Accrochée à nos souvenirs
Il y a toujours une raison Qu'elle nous fasse pleurer ou sourire
Cette année-là,
le mois de mai Avec des drapeaux plein le ciel
Nous ramena ce qu'on aimait Mais pas celui qu'on attendait
Devant ce monde fou de joie Cachant nos larmes,
elle en chanta
Ce qu'on chantait cette année-là
Il y a toujours une chanson Accrochée à nos souvenirs
Il y a toujours une raison Qu'elle nous fasse pleurer ou sourire
Cette année-là,
j'avais seize ans Je portais encore des lunettes
J'ai décidé,
en le voyant De les jeter par la fenêtre
J'aimais pour la première fois Elle en chanter cette année-là
Elle en chantait cette année-là
Il y a toujours une chanson
Accrochée à nos souvenirs Il y a toujours une raison
Qu'elle nous fasse pleurer ou sourire Les années suivent les années
Mais les chansons ne meurent pas Un jour ce fut ma grande année
Et c'est à vous que je la dois Car après m'avoir adoptée
Vous avez chanté avec moi Elle en chantait cette année-là
Mon petit bambino
Il y a toujours une chanson Accrochée à nos souvenirs
Il y a toujours une raison
Qu'elle nous fasse pleurer ou sourire
Il y a toujours une chanson Accrochée à nos souvenirs
Il y a toujours une raison Qu'elle nous fasse pleurer ou sourire