Quand on fait la java de samedi à Broadway,
ça swing comme à Meudon.
On se défonce,
on y va,
pas besoin de Beaujolais quand on a du Bourbon.
C'est peut-être pas la vraie de vraie,
la java de Broadway,
oui mais c'est elle qui
plaît.
Quand on est fin bourré,
on se tire débordé sur la 42e.
On rigole et on danse comme à Saint-Paul-de-Vence jusqu'à la 50e.
C'est peut-être pas la vraie de vraie,
la java de Broadway,
oui mais c'est elle qui plaît.
Quand on fait la java de samedi à Broadway,
y a des chiens dans les bars.
Quand arrivent les nanas,
quand on est au complet,
on desserre les Oscars.
C'est peut-être pas la vraie de vraie,
les nanas de Broadway,
oui mais c'est ça qui plaît.
Quand on fait la java de samedi à Broadway,
on dort sur les trottoirs.
Quand on nous sort de là,
c'est un coup de balai,
un grand coup d'arrosoir.
Et on ne sait plus à midi
si l'on est à Clichy ou en Californie.
Quand on fait la java de samedi à Broadway,
ça swing comme un meugant.
On se défonce,
on y va,
pas besoin de Beaujolais,
quand on a du bourbon.
C'est peut-être pas la vraie de vraie,
la java de Broadway,
oui mais c'est elle qui plaît.
Elle est teintée de blues et de jazz et de rock,
c'est une java quand même.
Quand on est 10 ou 12,
quand les verres s'entrechoquent,
on n'a plus les problèmes.
C'est peut-être pas la vraie de vraie,
la java de Broadway,
oui mais c'est elle qui plaît.
Quand on fait la java de samedi à Broadway,
ça swing comme un meugant.
On se défonce,
on y va,
pas besoin de Beaujolais,
quand on a du bourbon.
C'est peut-être pas la vraie de vraie,
la java de Broadway,
oui mais c'est elle qui plaît.