Vendredi soir, soir de foire ordinaire Sur le quai de la gare m'arrive une histoire
extraordinaire Normalement sans ordinaire
J'ai hâte de te trouver ce soir, de quoi finir milliardaire
Derrière un réverbère, bercé par les courants d'air
Du RER, un énergumène ventre à terre Me tend la main d'un air comme si j'étais
son dernier espoir
L'histoire commence à l'art que je m'empare de sa malade
Et puis une barre martèle en tête, jusque tard
J'vais faire la fête, mais un, deux, trois, quatre, cinq
J'suis mal à part, pas en mon itinéraire De chaque côté du quai de la gare
Comme s'ils me voulaient la guerre
Mais là j'veux pas qu'ça soit gore Mais pas moyen que j'lâche mon trésor
Putain c'que j'me fâche, très très fort Mais pas assez fort, fort
De l'orgueil des putes hors-chocs pour un peu d'espoir
Sans tolérer qu'on a trompé la mort et fin de war
Ma conscience me dit que c'est tort
Lâche ta mallette
Non mais ça va pas ou quoi ?
Lâche ta mallette
C'est vrai que j'ai peut-être déconné cette fois
Lâche ta mallette
Si jamais venez chez moi
Lâche ta mallette
Et puis j'peux laisser ça chez toi
Toute cette histoire de ouf, stop
DVD, DVD, DVD, stop
Toute cette histoire de ouf, stop
DVD, DVD, DVD, stop