C'est moi
J'ai trouvé mes allumettes
Dans une rue du Massachusetts
Il est fatiguant le voyage
Pour un enfant de mon âme
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Je n'en ai pas ce propre lieu
C'est j'essaye, après j'ai mis la porte
Dans un comestat au l'autre jour
Je reviens aux logis
J'ai fait tous les métiers
Valet, équilibriste
Maréchal des logis
Comédien, braconnier
Empereur et pianiste
J'ai connu des femmes, oui mais
Je joue bien mal aux dames, tu sais
Du temps que j'étais chercheur d'or
Elles m'ont tout pris, j'en pleure encore
Là-dessus, le temps est passé
Quand j'avais le dos tourné
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Je n'en ai pas ce propre lieu
C'est j'essaye, après j'ai mis la porte
Dans un comestat au l'autre jour
C'est moi, c'est l'Italien
Je reviens de si loin
La route était mauvaise
Et tant d'années après
Tant de chagrins après
Je rêve d'une chaise
Ouvre, tu es là, je sais
Je suis tellement là, tu sais
Ouvre, tu es là, je sais Je suis tellement là, tu sais
Il ne me reste qu'une chance
C'est que tu n'as pas eu ta chance
Mais ce n'est plus le même chien
Et la lumière s'éteint
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Je n'en ai pas ce propre lieu
C'est j'essaye, après j'ai mis la porte
Je rêve d'une chaise

Dans un comestat au l'autre jour
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Je n'en ai pas ce propre lieu
C'est j'essaye, après j'ai mis la porte
Je n'ai pas ce propre lieu
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Je n'en ai pas ce propre lieu
Si tu es là, ouvre-toi la porte
Je dirai comment c'était là-dedans
Je n'ai pas ce propre lieu
C'est j'essaye, après j'ai mis la porte