Mes chers compatriotes,
écoutez votre mère,
votre présidente,
votre père,
celle qui a eu vos votes.
Sachez que j'ai pour vous un amour dévoué,
dénué d'intérêts,
pas comme les autres voyous.
Vous me dites dans la rue,
avec vos faces livides,
que vos frigos sont vides,
que vous
vous caillez le cul.
C'est pas pour vous fâcher,
il faut que je vous dise,
ma décision est prise,
mettez
un col roulé.
Et dansez si vous avez froid, allez, allez.
Mes
chers compatriotes,
je vous trouve bien à bar,
ingrats et revanchards,
envers ceux
qui vous dotent d'une industrie puissante,
d'un PIB durable,
d'emplois rémunérables
et de startups souriantes.
N'êtes-vous pas fiers d'avoir parmi vos citoyens l'élite
de la pensée, Pascal Proanouna,
et puis Bernard Naud, miroir de l'élégance,
première fortune de France,
même s'il ne paye pas d'impôts.
Allez, allez, dansez.
Oh là là, vous savez, la colère, ça rend aigri.
Bon, bon, d'accord.
Mes chers compatriotes,
j'entends votre détresse,
du manque de maîtresse et des hôpitaux qui flottent.
Alors,
que diriez-vous ?
D'apprendre à vous soigner.
Et pourquoi pas même d'opérer votre voisin du dessous ?
Quant à vos petites femmes,
coluche à inventer,
de quoi vous rassasier et vous faire des festins.
Vous voyez, mes amis,
maman est là pour vous.
Vous êtes sans le sou,
mais je vous ai compris.
Moi, présidente.
Allez,
mes petits chats,
on bouge le popotin,
on danse,
on danse.
Moi, présidente.
Non ?
Non ?
Non ?
Pourquoi
ils dansent pas ?
Je sais pas, madame la présidente.
Mais faites-les danser.
Mais comment ?
Avec des flash-balls, évidemment.
Avec des flash-balls.
Et puis,
laissez-moi vous dire que si vous n'étiez pas en France,
vous seriez deux mille fois plus dans la merde.
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