Cette aire qui m'obsède jour et nuit
Cette aire n'est pas née d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Rénée par cent mille musiciens
Un jour cette aire me rendra folle
Sans voix j'ai voulu dire pourquoi Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi Et sa voix couvre ma voix
Il arrive en courant derrière moi Il
me fait le coup du souviens-toi
Padam,
padam, padam
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d
'erreur Cette aire qui sait tout par cœur
Il dit rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
Y'a pas de raison pour que tu ne pleures
pas Avec tes souvenirs sur les bras
Et moi je revois ce qui reste Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes Toute la comédie des amours
Sur cette aire qui va toujours
Padam,
padam,
padam Des Je t'aime de 14 juillet
Padam, padam, padam
Des Toujours qu'on achète au rabais
Padam,
padam,
padam Des veux-tu en voilà par paquet
Et tout ça pour tomber juste au coin
de la rue Sur l'air qui m'a reconnue
Ecoutez le chahut qu'il m'a fait Comme si tout mon pensée défilait
Vous gardez du chagrin pour après
J'en ai tout un seul offert sur cette air qui bat
Bat comme un gars de bois