Le jeu du printemps était pipé d'avance, mais s'il pouvait comprendre l'impossible aveu d'un regard fermé.
Les fleurs attendent dans l'absence des fougères.
Attendent quoi ?
Tu croyais que les portes ne s'ouvraient pas, que l'air n'entrait pas.
L'air est l'attente de l'arbre.
Elles s'ouvrent les fleurs, lentement, si lentement.
Mais quand elles s'ouvrent, il faut y croire.
Ils étirent ces tentacules fleuries comme le soleil ses rayons.
Tu voudrais les refuser ?
Ils sont plus forts que ton refus.
Sous-titrage ST' 501
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Il a suffi d'un point frêle dans l'air, moins que rien,
un pétale dont ne sait quelle fleur, pour souffler ma lucide maison de verre.
Elle a *** oui.
Elle a accepté pour qu'elle croit.
Croit à quoi ?
Toutes ces bêtes, mêlant leur tête,
leurs pattes, quatre à quatre.
La terre les absorbe pour une glaise meilleure, celle où tu marches.
L'ombre d'une aile dans le soleil,
un visage avec son nom.
Pour qui le chant du merle ?
Pour les fenêtres ou pour les cheminées ?
Pour la bricotier gelée ou pour la dent de lion ?
C'est pour elle qu'il chante le merle.
Pour elle.
Pour lui aussi, peut-être.
Pour lui.
Au grand soleil, ses notes répétées.
Le cri gai du merle fou.
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L'enfant n'a saisi qu'un peu de boue
au bout de son bâton.
Le vent bat la vitre,
quereille un pâle soleil
et minute la mort d'une araignée.
La pluie rit,
l'aiguille de la pendule rit,
le miroir où je me regarde
me regarde et rit.
Il pleut sur le portail mal fermé
d'une douleur rouillée.
Le portail grince
sur ses gonds.
Un cri s'échappe
au fond du cœur.
Ne crie pas.
L'herbe acide n'a pas d'écho
ni les violettes
ni ce nuage
que fend le bateau.
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Qui entend un appel muet ?
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Peut-être l'oiseau ?
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Mais il siffle son printemps
non le tien.
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Rendez-vous stérile
avec le silence
d'où l'on sort
plus meurtri qu'une tige
de lierre écrasée.
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гор
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Ma douleur n'a pas de repos
mais le courage du lâche
Pencher sur l'eau dans un silence à ne pas conspirer
La mort de la moindre libellule
Dehors, le vent du sud, plein de senteurs
À l'intérieur, deux aiguilles rouges dans un bocal, stérilisés
Les étoiles ne tiennent pas, ou pas encore
Les épingles tiennent bien, précises
La douleur les pointe au plus profond des chaires
L'herbe grave dans le vent noir, comprend-elle ?
L'enfant partagerait sa douleur comme un gâteau doré
Une part au soleil, une part à l'arbre, une part aux nuages
Une part pour lui, bien sûr
Une heure
Une heure de soleil, plus longue qu'une heure de pluie
Le temps s'est arrêté
Au cœur qui ne se remet pas, il faudra d'autres blessures
Entre les cils, le cœur bat
Les veines d'une feuille lui ont crié son destin
Ce qu'il a *** aux plus grands des nuages
À la plus petite des feuilles, le vent
Ce qu'il a *** à l'ovale d'une goutte d'eau
Au gris d'une plume
Désespère de l'entendre jamais
L'hirondelle s'attarde au bord de l'eau
Dans l'attente de l'heure qui va venir
Au bout de son attente
Le moucheron, l'amour
Quelque chose à prendre
Au bout de la tienne
Le vide
Qu'on ne saisit pas
Si seulement un peu d'amour
Mais l'oiseau chante faux
Dans l'herbe fausse
Je ne lis plus les signes des oiseaux
Mais les regarde
Comme ils partent
Comme ils s'arrêtent autour de moi
Voici le ciel et voici les pommiers
Voici un nuage
Et voici les genets
Voici que j'ai envie de crier
Un cri qu'on entende
Rire plus aigu qu'un cri
Le chiat tu as d'un coup dedans
Le papillon jaune citron
Où partir crier son rire
À des milliers de lèvres
Sous des milliers de regards
Voués au jeu de la joie et du désir
Je n'ai que faire de tes pervenches
Je n'ai que faire de ton bleu
De ton vert
De ton vert
De ton soleil
J'ai affaire en moi
Un peu d'oubli
Je n'ai qu'à faire d'un coup d'oeil
Je n'ai qu'à faire d'un coup d'oeil
Au nuage déchiré
Linge sale dans le vent
Aux feuilles écrasées
Aux plumes par terre
Au nuage déchiré
Les yeux secs d'avoir pleuré
Crient bienvenue
La mesure est comble
J'ai bu jusqu'à la lit
Le premier parfum
Du premier muguet
Troublé d'une main dure
La tâche mauve de son reflet
Au fond de l'eau
Tout brouillé
Le soleil et la lune
Pourquoi ?
Le reflet du bleu
Le bonheur perdu
La main d'un enfant
Entre ses doigts
Le saisira
La douceur d'un pistil
Fait frémir
Les dents s'agacent
Faute de victime
Rayé d'un ongle pur
Le velouté impur d'un calice
Écharper la tendresse verte
D'une feuille
Faire mal
Pour avoir moins mal
La vie qui lève
Sègle léger au bord du champ
Arracher quoi ?
Il y a tant de racines
Et qui tiennent
Maintenant que c'est presque fini
Il reste à tes pas
Un chemin de mica
Plus dur que ton désir
Et qui mène
Dieu sait où
Qui ne regarde plus
Lorsque수가
Ce n'est plus midi
Et blanquent
Les paremes
Et ils pontoquent
Et on amuse
Et qu'on col 얘
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