Je vis dans un autre monde,
dans un autre univers,
et j'essaie désespérément
de faire partie du vôtre,
de sa planète à elle.
J'y arrive pas mal dès les époques
qui envoient des éclairs en elle,
magnifiques acteurs du ciel.
Je plie sous un mandiment,
pour les secondes tournales en verre,
et j'espère désespérément que le ciel me répond.
Avant que je ne trompe,
je reconnais tous mes temps,
accidents,
comme de péchés originaux,
magnifiques menteurs du ciel.
Tout dépendait
de voler la vie d'un autre,
tout dépendait
de ses spires et ses apôtres.
Elle était si belle pendant que je la tuais,
j'étais vraiment sans pitié pour elle.
Elle, si fidèle,
et moi rebelle,
je vous souhaite avoir un seul éclair dans vos vies.
J'ai eu la peine de vous voir avoir de la peine pour moi aussi.
J'ai appelé la mort
toute ma vie,
elle me rappelle
qu'à chaque instant ma Jezebel
était à ma merci.
Tout dépendait de
voler la vie d'un autre,
tout dépendait
de ses spires et ses apôtres.
Elle était si belle pendant que je la tuais,
j'étais vraiment sans pitié pour elle.
Elle,
si fidèle,
et moi rebelle,
elle, elle,
criminel,
je dépendais.
Je l'aimais plus que la vie,
mais moi je l'attendais tranquille et sans effort.
Comme l'eau qui dort, ma belle mort,
elle m'attend belle et somptueuse.
Elle est là en moi,
mais généreuse aussi de me donner le temps qu'il me reste.
Tout dépendait,
comme un avenir sans capitaine,
tout dépendait
de me priver de la vue du ciel.
Elle était si belle pendant que je la tuais,
j'étais vraiment sans pitié pour elle.
Elle,
si fidèle, et moi rebelle,
elle, elle,
criminel,
je dépendais.
Elle,
elle,
internelle,
pauvre demoiselle.