Cette histoire aurait pu se passer sur les bords du lac de Tiberial dans les années 30 de l'ère chrétienne.
C'était au printemps, le grand jour de l'ouverture,
Pierre surveillait son bouchon,
Par le moindre espoir de la plus maigre friture,
Pas plus d'ablettes que de boujons.
Quand il aperçut aux alentours de midi
Un genre de prophète, un messie,
Qui lui dit, qui lui dit, qui lui dit,
Oh, tu es fier,
C'est sur toi que je bâtirai la terre,
Tu dois sauver tes frères, tu es fier,
Salut ton père et va faire ta valise,
Sur toi je rebâtirai mon église.
Moi j'aime mon boulot, ma famille et mes copains,
Je ne peux pas m'en aller comme ça,
J'aurais l'air de quoi de partir sur les chemins
Pour chanter tes alléluias.
Fais ce qu'on te dit, lui répondit le messie,
Et n'oublie pas qu'au paradis
C'est écrit, c'est écrit, c'est écrit,
Oh, tu es fier,
C'est sur toi que je bâtirai la terre,
Tu dois sauver tes frères, tu es fier,
Salut ton père et va faire ta valise,
Sur toi je rebâtirai mon église.
Tu es fier,
C'est sur toi que je bâtirai la terre,
Tu dois sauver tes frères, tu es fier,
C'est sur toi que je bâtirai la terre,
Tu dois sauver tes frères, tu es fier,
C'est sur toi que je bâtirai la terre,
Tu dois sauver tes frères, tu es fier,