Vendredi matin, si le vent est bon,
nous lancerons notre cerf-volant.
Vendredi matin, sur le toit de la maison,
y avait pas tôt Sébastien et moi.
Mais comme il ne ventait pas fort,
alors petit Sébastien m'a dit,
« Puisque c'est comme ça,
nous reviendrons samedi.
»
Samedi matin, si le vent est bon,
nous lancerons notre cerf-volant.
Samedi matin, sur le toit de la maison,
y avait pas tôt Sébastien et moi.
Quatorze enfants, leurs chiens et leurs chats,
avec le concierge comme de raison.
Mais comme il se mit à mouiller sur le cerf-volant de papier,
alors petit Sébastien m'a dit,
« Puisque c'est comme ça,
nous reviendrons dimanche.
»
Dimanche matin, si le vent est bon,
nous lancerons notre cerf-volant.
Dimanche matin, sur le toit de la maison,
y avait pas tôt Sébastien et moi.
Trois cents enfants,
leurs chiens et leurs chats,
et tous les concierges des environs.
Le sulcure et le mer, la fampa,
et quelques oies avant délégation.
Mais comme on avait oublié la flotte de cordes à magasins,
pour risser notre cerf-volant,
alors petit Sébastien m'a dit,
« Puisque c'est comme ça,
nous reviendrons lundi.
»
Lundi matin, si le vent est bon,
nous lancerons notre cerf-volant.
Lundi matin, sur le toit de la maison,
y avait pas tôt Sébastien et moi.
Trois mille enfants,
leurs chiens et leurs chats,
avec les concierges en uniforme.
Le sulcure et le mer, les fanfars,
un régiment de squattes en chaleçon,
l'armée d'arprès,
ce sera très bien,
puisqu'on n'a qu'aux bras d'eau.
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